Monsieur le premier ministre, Je ne vous écris pas aujourd’hui en tant qu’électeur, donateur ou membre d’un parti politique, mais en tant que Québécois, tout simplement. Tout comme vous, j’espère voir le Québec se remettre rapidement de la crise sanitaire et relancer son économie à son plein potentiel afin de permettre à ses artisans et ses entreprises de prospérer ici et de briller à l’international. Le temps est venu pour le Québec de se relever et de faire face aux grands défis de notre ère. Malheureusement, nous vivons une époque difficile. Alors que l’Ukraine fait face à l’agression des armes de Poutine, l’Europe est en proie à la pire crise énergétique de son histoire. Plusieurs pays comme l’Allemagne sont tenus «en otage» par Poutine à cause de leur dépendance à son gaz naturel. Leurs actions pour préserver la souveraineté de l’Europe sont très limitées. Mais malgré tout, il y a de l’espoir et des solutions à portée de main. Récemment, la Lettonie a annoncé qu’elle cherchait à se débarrasser de son gaz naturel russe. Pendant ce temps, la France envisage bâtir un autre terminal de GNL afin de subvenir à ses besoins en gaz naturel, présentement comblés par les États-Unis. Monsieur Legault, vous avez une occasion en or de faire du Québec un acteur majeur sur la scène internationale. Nous avons le potentiel, sous nos pieds, de venir en aide à l’Europe tout en créant des emplois payants ici. Il s’agit là de retombées économiques dont le Québec ne pourrait se passer s’il veut faire face aux enjeux du XXIe siècle. Au lieu de bannir les hydrocarbures québécois, je vous demande de reconsidérer votre projet de loi 21 et d’être fidèle à la vision que vous décriviez jadis dans votre livre, «Cap sur un Québec gagnant». Il n’est pas trop tard. Merci à vous. (Ce message a été envoyé en copie à mon député).
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François Legault
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